1/ Si vous deviez donner 3 adjectifs pour vous décrire lesquels ça serait ?
- Obstinée
- Maladroite
- Indécise
2/ Quelles sont vos autres passions ? Qui êtes-vous en dehors de votre statut d’auteure ?
Je suis une gameuse dans l’âme. Les jeux vidéo, c’est ce que je préfère. Je joue énormément, probablement beaucoup trop. J’aime aussi particulièrement regarder des séries, et forcément, lire, même si je ne le fais plus autant qu’avant.
3/ Depuis quand écrivez-vous et à ce jour combien de roman avez-vous publié ?
J’ai du mal à me souvenir. Je me rappelle une BD faite pour mon père, je devais avoir une dizaine d’années, environ, puis, vers 13 ans, j’ai commencé une fantastique histoire beaucoup trop inspirée du tome 4 d’Harry Potter qui m’avait donné plein d’idées.
Ensuite, je sais que ma première histoire de vampires, je l’ai commencée en 2010. Il faudrait que je la termine, un jour. Depuis l’été 2020, j’ai décidé de ne plus faire que ça, et j’ai publié 2 romans depuis.
4/ Quelle définition donnez-vous au mot, métier « écrivain » ?
C’est quelqu’un qui écrit. Il raconte une histoire, d’abord et avant tout à lui-même, et après parfois, aux lecteurs quand il partage son travail. Mais un écrivain écrit, je pense que c’est aussi simple que ça !
5/ A partir de quand vous êtes-vous sentie auteure ?
Je pense honnêtement que j’ai encore parfois du mal à me le dire… Alors que techniquement, c’est mon activité professionnelle à temps plein (entre deux parties de jeux vidéo).
Il y a eu un moment où je me suis dit « Punaise, je l’ai fait ! », c’est quand j’ai reçu l’épreuve de mon premier roman. Le fait de l’avoir entre les mains, physiquement, avec sa couverture… Ça m’a fait quelque chose.
J’ai quelques piqûres de rappel quand je reçois de jolis messages de lecteurs et de lectrices aussi. C’est tellement encourageant et plein d’amour que ça me donne la force de continuer quand je doute.
6/ Quand on vous demande ce que vous faites dans la vie, qu’est-ce que vous répondez ? Est-ce que vous vous considérez comme auteure ? Et si oui êtes-vous fière de vous considérer comme telle ?
Je réponds que je suis romancière. C’est un peu contradictoire avec la question précédente, mais je ne réponds plus « j’étais dans le domaine de la biologie moléculaire... » en laissant planer le mystère sur ce que je fais à présent.
J’aime la réaction des gens, qui souvent ne s’y attendent pas. C’est très drôle de répondre à des questions bizarres comme « mais ça ne t’embête pas de ne croiser personne de toute la journée ? ».
7/ Quel a été le déclencheur pour vous lancer dans le monde de l’auto-édition ? Pourquoi ce choix ?
Avec le Covid, énormément de gens ont envoyé leurs manuscrits aux maisons d’édition. À la fin de mon contrat précédent, j’avais droit à deux ans de chômage. Le calcul était vite fait : un an pour finir mon manuscrit et le corriger avant de l’envoyer, 6 mois d’attente d’une éventuelle réponse d’une maison d’édition qui ne viendrait peut-être pas si c’est un refus… C’était trop risqué.
L’auto-édition me permettait de me lancer, et de voir la réaction des lecteurs et lectrices beaucoup plus rapidement. J’ai sorti mon premier roman au bout d’environ une année de chômage, et j’ai pu voir que les avis étaient bons. J’ai donc décidé de ne pas retourner en laboratoire, et de rester à la maison avec mes vampires !
8/ Vivez-vous de l’auto-édition ? Si non, aimeriez-vous pouvoir le faire ?
À l’heure actuelle, non. Heureusement, je peux compter sur mon compagnon qui, lui, touche un salaire régulier.
J’aimerais beaucoup pouvoir, un jour, dire que je vis de ma plume. Mais si ce moment n’arrive jamais, tant pis. Tant que je peux manger et avoir un toit au-dessus de la tête, c’est suffisant pour moi !
9/ Des projets d’écriture en tête ?
Beaucoup trop. Vraiment beaucoup trop. J’essaie d’améliorer mes techniques de travail pour pouvoir sortir des ouvrages plus rapidement afin de vider ma boite à idées qui déborde en permanence.
10/ Dans quelles ambiances préférez-vous écrire (lieu, musique, boisson, jour ou nuit ?) ? Avez-vous des habitudes ou rituels lorsque vous écrivez ?
J’écris à mon ordinateur, à côté de ma chaîne hi-fi. J’écoute toujours de la musique, peu importe ce que je suis en train de faire, donc aussi quand je travaille. Quand il fait froid, je suis accompagnée par de nombreuses tasses de thé, et sinon, j’ai toujours de l’eau à portée de main. J’ai du mal à travailler s’il y a quelqu’un dans la pièce, mais c’est très rare.
J’écris plutôt le matin, et parfois jusqu’en début d’après-midi. Il y a toujours un moment où, après 3 ou 4 heures, j’ai l’impression d’avoir essoré mon cerveau, et je ne suis plus capable de rien. J’essaie donc de prioriser l’écriture en début de journée, et de reléguer à après les autres tâches (communications pour les réseaux sociaux, réponse aux messages, démarches administratives, etc.).
11/ Est-ce que vous vous organisez pour écrire ? Si oui comment ? (plan, cahiers,...)
Est-ce que se dire qu’on va écrire, c’est de l’organisation ?
Plus sérieusement, je suis incapable de me tenir à un plan. Les étapes de reécriture et correction sont terribles pour moi à cause de ça.
J’ai une idée de départ, et je me raconte l’histoire à moi-même en fait. J’ai souvent l’impression que mes personnages font ce qu’ils veulent, et que je n’ai aucun contrôle sur eux !
J’ai quand même plusieurs supports pour vérifier la cohérence de mon univers : des Post-its, des carnets sur lesquels je gribouille des timelines au fil de l’écriture, des captures d’écran de recherches que j’ai dû faire, des fiches personnages pour m’assurer qu’ils ne changent pas d’apparence entre deux chapitres…
Ce manque d’organisation me coûte énormément de temps. Je travaille donc en ce moment à me constituer une vraie bible pour ma série, sous forme d’une sorte de base de données informatique dans laquelle je pourrais faire des recherches plus facilement.
12/ Qu’est-ce qui provoque votre imagination pour écrire ?
J’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Un rien peut me donner une idée, que ce soit un jeu, un film, une série, une musique, une personne croisée dans le vrai monde réel de la réalité véritable...
13/ Y a-t-il un livre ou personnage que vous avez préféré écrire ?
Les deux personnages principaux de ma série m’ont donné énormément de plaisir à leur création.
Entre essayer de faire une héroïne un peu moins sûre d’elle que ce qu’on voit habituellement dans le genre, et adoucir les angles de mon mystérieux et sérieux vampire en lui donnant des passions qu’on ne lui imaginerait pas, comme la pâtisserie et les décorations de Noël…
Je m’amuse avant tout dans ce que je fais !
14/ Un.e ou des auteur.e.s auto-édité.e.s à nous conseiller ?
Je dois avouer en lire très peu… Je sais, honte à moi !
J’aime beaucoup ce que font Cléo Blackwood, Laurence Chevallier, et Jupiter Phaeton en particulier.
15/ Auriez-vous un conseil pour ceux qui désireraient se lancer dans l’écriture et plus particulièrement dans l’auto-édition ?
Pour se lancer dans l’écriture, il suffit d’écrire. Ça a l’air facile, mais ça demande du temps qu’on doit prendre sur les autres activités du quotidien.
Pour l’AE, il faut être prêt à apprendre des choses nouvelles en permanence, porter beaucoup de casquettes différentes, et ne pas avoir peur de demander de l’aide quand on ne s’en sort pas tout seul.
16/ Petite question… vous dites auteure ou autrice ?
Je dis « romancière » pour éviter les remarques parfois désobligeantes de certaines personnes qui ont un avis très tranché sur la question.
17/ Si vous avez déjà écrit à plusieurs mains qu’est-ce que vous en pensez après l’avoir expérimenté ? Sinon aimerez vous écrire à plusieurs mains un jour ?
J’adorerais faire ça un jour ! Ce doit être super chouette de pouvoir partager cette excitation qu’on ressent quand on se raconte une histoire pour la première fois !
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