1/ Si tu devais donner 3 adjectifs pour te décrire lesquels se serait ?
- Révoltée
- Exigeante
- Humaine
2/ Quelles sont tes autres passions ? Qui es-tu en dehors de votre statut d’auteure ?
Les poneys. Je suis fan de poneys welsh.
3/ Depuis quand écris-tu et à ce jour combien de roman as-tu publié ?
Je n’ai plus la date à laquelle j’ai commencé à écrire des histoires de l’imaginaire en tête. Je dirais entre 2018 et 2019. À ce jour j’ai publié 26 livres plus trois intégrales.
4/ Quelle définition donnes-tu au mot, métier « écrivain » ?
Je n’en ai pas. On devient écrivain en écrivant, ensuite chacun y met ce qui lui importe. À mon sens, quelles que soient les motivations pour écrire, elles n’ont pas à être jugées légitimes ou non.
5/ À partir de quand t’es-tu sentie auteure ?
J’ai toujours aimé manipuler les mots, mais je ne me suis sentie auteur qu’après plusieurs livres publiés.
6/ Quand on te demande ce que tu fais dans la vie, qu’est-ce que tu réponds ? Est-ce que tu te considères comme auteure ? Et si oui es-tu fière de te considérer comme telle ?
Je réponds autrice de l’imaginaire, car dans les faits, c’est ce qui occupe la plus grande partie de mon temps. Et même si les gens ont souvent du mal à cerner de quoi il s’agit vraiment, je suis fière d’évoquer le chemin parcouru.
7/ Quel a été le déclencheur pour te lancer dans le monde de l’auto-édition ? Pourquoi ce choix ?
Une de mes amies, rencontrée au Comité de lecture de la Maison d’édition Noir d’Absinthe – Emilie Chevallier –, m’a demandé d’écrire un livre avec elle. Nous découvrions toutes les deux ce mode d’édition et nous lui trouvions tant d’avantages que nous avons sauté le pas.
8/ Vis-tu de l’auto-édition ? Si non, aimerais-tu pouvoir le faire ?
Je n’en vis pas. Bien entendu, j’aimerais que ce soit le cas, mais les écrits subversifs et révoltés ont une cible limitée.
9/ Des projets d’écriture en tête ?
Beaucoup ! Je crois que j’ai déjà un planning de publication pour les cinq prochaines années !
10/ Dans quelles ambiances préfères-tu écrire (lieu, musique, boisson, jour ou nuit ?) ? As-tu des habitudes ou rituels lorsque tu écris ?
Je préfère écrire le matin – je réserve mes nuits pour les bêta lectures. Je n’ai pas vraiment de rituel, j’allume mon ordinateur et je me laisse porter.
11/ Est-ce que tu t’organises pour écrire ? Si oui, comment ? (plan, cahiers…)
Pas vraiment. Je jette des idées sur plein – trop – de cahiers et puis un jour, quand je suis bien imprégnée des lieux, des personnages et de l’histoire, je me lance.
12/ Qu’est-ce qui provoque ton imagination pour écrire ?
Souvent la vie courante, les chiens écrasés, les situations révoltantes de notre quotidien.
13/ Y a-t-il un livre ou personnage que tu as préféré écrire ?
Pas vraiment : chacun de mes personnages ou de mes livres porte un message qui est important pour moi. Souvent, ils se rejoignent avec des valeurs, des doutes ou des espérances en commun.
14/ Un.e ou des auteur.e.s auto-édité.e.s à nous conseiller ?
Je peux faire une liste sans fin…
OK, je vais rester raisonnable et commencer par mes coautrices :
Lily Padioleau
S.F.Hughes
Laurence Chevallier
Emilie Chevallier
15/ Aurais-tu un conseil pour ceux qui désireraient se lancer dans l’écriture et plus particulièrement dans l’auto-édition ?
Beaucoup travailler, se remettre en question pour progresser et bien s’entourer. J’ai coutume de dire que l’auteur solitaire n’est qu’un mythe et que sans un bon correcteur, un bon graphiste et de bons bêta-lecteurs, c’est nettement plus compliqué de produire un ouvrage de qualité.
OK, ça fait trois conseils ah ah !
16/ Petite question… tu dis auteure ou autrice ?
Au début Auteure. Mais j’ai peu à peu préféré la forme féminine originelle de ce métier : Autrice.
17/ Qu’est-ce que tu penses de l’écriture à plusieurs mains après l’avoir expérimentée ?
J’ai à ce jour écrit plus de 18 livres en collaboration (dont 10 déjà parus) avec 4 autrices différentes. Je crois que je peux affirmer que c’est un mode d’écriture que j’aime et qui me convient. Certes, il implique d’être organisé et de faire des concessions, mais il est galvanisant ! Comme dans n’importe quel autre travail, on est plus efficace quand on travaille à plusieurs cerveaux.
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