Interview Chrys Tine

1/ Si vous deviez donner 3 adjectifs pour vous décrire lesquels ça serait ?

- Optimiste

- Consciencieuse

- Tenace.

2/ Quelles sont vos autres passions ? Qui êtes-vous en dehors de votre statut d’auteure ?

L’équitation, le cinéma, le bricolage, le dessin (même si je n’ai plus le temps depuis bien longtemps), les voyages, la nature et mon jardin d’agrément, le tricot, la couture (ces deux derniers, à l’occasion).

3/ Depuis quand écrivez-vous et à ce jour combien de roman avez-vous publié ?

J’écris depuis quelques années, j’ai deux romans publiés d’une trilogie appelée Chrysalide. Le premier m’a pris beaucoup de temps parce que je ne comptais pas en faire un livre au départ. C’est ma famille qui m’a poussée à le publier. Avec l’aide de ma fille qui en a fait les couvertures et les illustrations de chaque chapitre, je suis donc en route sur le troisième.

4/ Quelle définition donnez-vous au mot, métier « écrivain » ?

Je ne dirais pas un métier. C’est plus une personne dont l’imagination fertile lui permet de s’exprimer par écrit. Une chance et une facilité de coucher sur papier toutes les histoires qui s’animent en s’invitant dans son esprit. C’est un travail oui, mais c’est la créativité de chacun.e qui se concrétise par des mots maniés habilement pour intéresser un lectorat par des émotions qui le captiveront. Je pense que c’est avant tout une passion.

5/ A partir de quand vous êtes-vous sentie auteure ?

Je ne me sens pas autrice, plutôt scribouillarde à mon niveau, c’est plus un défouloir, surtout pour cette trilogie qui me tient personnellement très à cœur.

6/ Quand on vous demande ce que vous faites dans la vie, qu’est-ce que vous répondez ? Est-ce que vous vous considérez comme auteure ? Et si oui êtes-vous fière de vous considérer comme telle ?

Je réponds toujours que je suis projectionniste de métier, mais une touche à tout en général, une manuelle. Puis je dis que j’écris aussi, sans prétention surtout.

Je suis loin de me considérer autrice, très loin. J’écris tout d’abord pour mon bien-être personnel, surtout sur Chrysalide, et dorénavant pour mon plaisir tellement c’est grisant de voir tous les personnages et leurs actions vivre sous mes doigts.

7/ Quel a été le déclencheur pour vous lancer dans le monde de l’auto-édition ? Pourquoi ce choix ?

Ce n’est même pas un choix de m’être lancer dans l’auto-édition, c’était évident. Le fait de tout contrôler de A à Z. J’ai aussi fait ce choix parce que je ne voulais pas que mon histoire soit tronquée de tout ce qui fait son fondamental. Je n’avais pas envie que l’on me dise de réécrire certains passages, ou que l’on en supprime d’autres. Tout ce qui fait Chrysalide est pour moi judicieux et important. C’est un travail énorme, mais quelle joie incroyable quand arrive la première épreuve.

8/ Vivez-vous de l’auto-édition ? Si non, aimeriez-vous pouvoir le faire ?

Oh non, je n’en vis pas, mais alors pas du tout. Je suis même invisible au vu du nombre de retours sur les plateformes de lecture.

Bien sûr ! Quel plaisir ce serait de savoir que des milliers de lectrices et lecteurs me lisent.

9/ Des projets d’écriture en tête ?

Oh oui, d’ailleurs je note toutes les idées futures dans un carnet. Quand j’aurai terminé ma trilogie je me lance dans un autre genre.

10/ Dans quelles ambiances préférez-vous écrire (lieu, musique, boisson, jour ou nuit ?) ? Avez-vous des habitudes ou rituels lorsque vous écrivez ?

Tranquille sur ma méridienne devant la télé que je n’écoute que d’une oreille.

J’aime avoir des fruits et du chocolat près de moi, mais je me lève pour prendre un café ou un thé.

J’écris en général quand le temps est à la pluie ou au froid, d’ailleurs c’est en hiver que j’avance le plus vite sur un manuscrit parce que mon jardin est au repos.

11/ Est-ce que vous vous organisez pour écrire ? Si oui comment ? (plan, cahiers,...)

Pas organisée, je n’aime pas faire un tableau des tâches à prévoir, j’ai tout en tête. En revanche, je remplis des carnets d’idées, mais en vrac, tellement en vrac qu’au fur et à mesure de l’avancée, quand le moment venu où elles doivent être inclues dans un chapitre, je mets des plombes pour les retrouver. Oups !

Quand c’est le bon moment pour reprendre mon chapitre en cours, je m’installe et hop.

12/ Qu’est-ce qui provoque votre imagination pour écrire ?

Pour Chrysalide, mon vécu et tout s’enchaîne entre le réel et le fictif. Les voyages invoquent les lieux, et les gens leurs actions. Visiter une ville met l’ambiance, randonner provoquent des situations incongrues. Je bricole beaucoup et je m’en sers pour amener mes personnages à des rencontres par exemple. Enfin, le quotidien est la base de tout, surtout quand on a des enfants très imaginatifs, même adultes ils vivent certaines anecdotes très utiles.

13/ Y a-t-il un livre ou personnage que vous avez préféré écrire ?

Oui, mon héroïne principale, Mélodie, parce qu’elle, c’est moi, et elle me sert de thérapie en révélant mon passé en pension. Sinon, les personnages très proches d’elle, je les aime comme s’ils existaient réellement.

14/ Un.e ou des auteur.e.s auto-édité.e.s à nous conseiller ?

Je commencerai par Amélie Divil, Mouna Bouslouk, Kris Enola et Tiffany Duverger. Je vais m’atteler à lire Jocelyne Bacquet, Hélène Balvay, Catherine Lavaud, mais aussi Mélanie Guertau, Valérie Delahaye, Marine Kelada, Manon Sabard. J’en oublie sûrement beaucoup d’autres, j’espère que l’on m’excusera.

15/ Auriez-vous un conseil pour ceux qui désireraient se lancer dans l’écriture et plus particulièrement dans l’auto-édition ?

Pas de conseil, c’est bien trop contraignant, plutôt une inspiration. Faites-vous plaisir, écrivez, écrivez, écrivez, tout ce qui vous vient par la tête, un jour cela deviendra un super livre. Entourez-vous de personnes bienveillantes qui vous encourageront à aller toujours plus loin et jusqu’au bout.

16/ Petite question… vous dites auteure ou autrice ?

Précédemment je disais auteure, j’ai modifié mon pseudo en autrice. Une copine m’a fait la remarque judicieuse que le féminin d’auteur devrait être comme tous ces noms masculins qui ont leur équivalent féminin. Comme par exemple : éducateur/éducatrice, instituteur/institutrice, auditeur/auditrice… etc.

17/ Si vous avez déjà écrit à plusieurs mains qu’est-ce que vous en pensez après l’avoir expérimenté ? Sinon aimerez vous écrire à plusieurs mains un jour ?

Je n’ai pas encore écrit à quatre mains, mais je crois ne pas avoir le caractère qui correspond à l’exercice. Je déclinerais à coups sûrs.